vendredi 27 septembre 2013

L'élu de Milnor, tome 2: L'Ombre de l'Ennemi






Titre: L'Ombre de l'Ennemi
tome 2 de L'Elu de Milnor

Edition: P'tit Golem (en numérique)

Quatrième de couverture:
Almus a repris son apprentissage à Obélane. Ses rares moments libres, il les passe avec Pil et Mira. Cette dernière a une vision de leur ami Noir-Cœur, à qui elle prédit les pires ennuis. Soucieux, Almus oublie de surveiller ses arrières. Or, l’Ennemi œuvre déjà dans l’ombre…

à choisir si vous aimez:
- La magie
- L'amitié
- Les intrigues sous-jacentes

à éviter si vous n'aimez pas:
- La littérature jeunesse
- Un texte simple et fluide
- Les voyages et l'aventure

L'avis du critique:

Enfin le deuxième volume, enfin la suite des aventures d'Almus. Rappelez-vous (attention spoile si vous n'avez pas lu la fuite d'Almus ), nous avions laissé nos héros sur l’île des Sages. Almus reprenait ses études, Mira entrait dans une école, Pil se mettait au service d'un vieux chevalier, et Noir-Coeur rejoint la confrérie des assassins.

On retrouve donc tout le monde avec plaisir, mais les ennuis commencent avec Noir-Coeur qui se met dans une situation peu enviable. Tout s'enchaîne alors, ne nous laissant à peine le temps de souffler.
Alors, par rapport au 1, qu'est-ce que j'en pense?
Sincèrement, je préfère ce tome-là. Est-ce parce que les personnages sont plus mûres, est-ce la plume de l'auteur qui devient plus sûre? Un peu des deux, certainement, je pense pourtant que le mérite en revient à l'histoire en elle-même. Le tome 1 était une façon habile de présenter les lieux et les personnages à travers un voyage, on entendait parler de la prophétie sans jamais la toucher. Dans le 2, l'intrigue principale se met enfin en place, ça y est, on rentre dans le vif du sujet! Y a plus qu'à attendre la suite (cinq volumes au total).
De nouveaux personnages apparaissent, plus antipathiques les uns que les autres (à croire que dans ce monde seuls Almus et ses amis sont fréquentables ), de nouveaux enjeux politico-religieux. On découvre que le père d'Almus, en plus d'être égoïste et imbu de sa personne, et en plus un crétin qui n'a pas deux sous de jugeote!!
Les sages sont fidèles à eux-mêmes, c'est-à-dire hypocrite et filous, et... mais qui est cette jeune fille qui fait tourner la tête à notre élu? Et bien là est là question, cette nouvelle arrivée me laisse perplexe, elle ne m'inspire pas confiance... mais je vous laisse juger, vous me direz ce que vous en pensez.

Je tiens tout de même à rappeler qu'il s'agit de littérature jeunesse, donc certaines choses peuvent se déduire facilement, surtout que l'auteur s'amuse à semer des petits cailloux blancs. Mais le plaisir n'en est pas gâché vu que d'autres aspects de l'histoire restent un grand mystère.

J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à lire les aventures d'Almus, et le prendre en pitié parfois, parce que être un élu, ce n'est vraiment pas le pied!

Le petit plus du livre:
Un griffon attachant qui répond à l'amusant nom de Farceur.


jeudi 26 septembre 2013

Les étoiles regardent aussi



Titre: Les étoiles regardent aussi

Edition: Première édition

nombre de pages: 129 affichées par ma liseuse

Quatrième de couverture: Un demi-siècle après qu’un signal extraterrestre a été capté à l’observatoire de Lembang, en Indonésie, le vaisseau d’exploration le Geminga découvre, dans la constellation du Toucan, une planète qui pourrait en être l’origine. Malheureusement, à peine a-t-il débarqué dans le système solaire que le monde est attaqué par une armada de vaisseaux spatiaux et dévasté par des milliers d’explosions thermonucléaires. A la fois choqué par cette tragédie et inquiet des retombées politiques, l’entrepreneur Jari Orison lance une mission scientifique dans l’espoir de comprendre ce qu’il s’est passé.
A choisir si vous aimez:
-La science
-Les voyages interstellaires
-Vous posez des questions

A éviter si vous cherchez:
-De la romance
-La simplicité
-De la magie

L'avis du critique:

Pour être franche, j'ai bien cru que je ne comprendrai rien à tout ce blabla scientifique. Tous ces termes astronomiques, physiques, mais j'admire tous ceux qui n'ont pas besoin de traducteur. Mais voilà, malgré mes craintes, j'ai tout compris, alors ne me sortez pas la carte du néophyte pour ne pas lire ce livre: JE suis la recalée de la science, et pourtant je suis là à vous dire tout le bien que je pense de ce court roman.

L'histoire est assez simple: la Terre découvre une planète habitée par une espèce évoluée, mais au moment où ils arrivent enfin devant, la planète (Mendung) se fait littéralement anéantir par pas moins de 200 têtes nucléaires. Pour comprendre ce qui c'est passé, les Terriens utilisent une technique de voyage dans le temps. A partir de là, tout s'enchaîne...

J'ai aimé les scientifiques en tout genre qui n'en font qu'à leur tête. J'ai aimé les petites parenthèses qui nous permettent de voyager dans les fantasmes de l'auteur (la Russie qui légalise le mariage homosexuel, l'ancienne idole des adolescentes, qui est retrouvé pendu dans sa chambre d'hôtel...). J'ai aimé les moments de tension, les combats... Et THE teasing quoi! A ton le droit de nous laisser ainsi sur notre fin? A ton idée de faire un roman de seulement 129 pages? Pourquoi être si méchant??

Enfin pour terminer, je conclurai ainsi: Les étoiles nous regardent, et moi j'adore les lire :D

Le petit plus du livre:
La couverture de Lysander Kerys qui est juste magnifique.


mardi 24 septembre 2013

YATA

 J'ai quasiment fait tout ce que je voulais en ce mois de septembre:

 - j'ai fini trois nouvelles, toutes envoyées à des AT
 - J'ai repris mon challenge, réorganisé mes chapitres, et je commence les inédits ce soir
 - J'ai fini la V1 de mon synopsie sur Hansel et Gretel. Bon, les retours sont mitigés, mais c'est surtout parce que mon syno n'est pas assez détaillé/ construit.
 - Et... et... je sais plus, si une fiche sur un livre et une autre sur un film
 - En plus j'ai pas mal lu aussi ^^

Donc il me reste: 3 ou 4 fiches en retard, un premier jet à finir, deux nouvelles à écrire/corriger, quelques bêtas, un synopsie à réécrire/corriger, et toujours le plan de mon super détective.

Conclusion, il ne faut jamais regarder ce qu'il nous reste à faire, mais ce qu'on a fait si on veut garder les bras en l'air ^^ \o/

Pour toutes ces bonnes nouvelles (et j'en ai encore deux que je garde secrètes ... teasing teasing...), voici un petit extrait de l'Ombre des Hommes, parce qu'en plus ça fait hyper longtemps:

un petit résumé de l'histoire, parce qu'en fait je ne vous en ai jamais vraiment parlé. Dans un passé très très très très très très lointain, les homo-sapiens sont victimes d'un être maléfique. Pour le vaincre, six d'entre eux partent chercher de l'aide. Uht arrive alors dans un village où il fait la connaissance de Samiki (un vieil aveugle télépathe) et Alfajiri (une jeune femme) dont Uht tombe amoureux. Malheureusement, Samiki se fait posséder par l'être maléfique et tue Alfajiri avant de se faire lui-même tuer par Uht.

Après la mort d’Alfajiri, Uht n’était plus le même. Les Gizawatus non plus, ils se terraient chez eux comme des bêtes traquées. Ils ne faisaient plus confiances à personne. Comment leur en vouloir. Le clan de l’ours avait réagit de la même façon après les premiers meurtres. Mais le coup avait été dur à encaisser pour le peuple à la peau sombre, le meurtrier, et donc la première victime, était leur sorcier, Samiki. Le vieux était le plus respecté du village, celui qu’ils allaient voir quand un mal les prenait. Lui aussi qui officialisait les couples, bénissait les naissances, faisait respecter la paix. Il était la mémoire de ce peuple, à la fois la tête et le cœur. Sans lui, ils étaient perdus.Uht qui avait pensé les quitter, s’était ressaisi. Il n’allait pas partir sans avoir trouvé un moyen de vaincre la bête qui lui avait pris la femme qu’il aimait. D’autant plus qu’il n’aurait pas pu se regarder en face s’il avait abandonné le peuple d’Alfajiri. Elle n’aurait pas voulu ça. Ce fut un temps difficile, sans la petite femme ni le vieux sorcier, il avait bien du mal à se faire comprendre. Heureusement il trouva une aide précieuse en le petit garçon qui l’avait accueilli le jour de son arrivée. Le petit l’aida à trouver des adultes prêts à l’aider. Ce fut plus facile qu’Uht ne l’aurait cru. Mais d’après ce qu’il comprit, comme il possédait toujours le statut de Kubbobi, et qu’il s’était opposé à l’Ombre, il était considéré comme une sorte de héro.
Le sorcier lui avait appris beaucoup de chose, notamment sur la pensée, comment la protéger de toute intrusion, ou au contraire s’ouvrir en gardant le contrôle de ce que l’on voulait garder pour soi. Malheureusement pour Uht, il n’avait pas appris à sonder les pensées des gens. Samiki lui avait aussi enseigné l’art des couleurs. Et même si ça n’avait pas spécialement intéressé le géant, il s’était montré plutôt habile pour reproduire sur des pierres la silhouette d’animaux. Depuis la mort d’Alfajiri, le colosse s’était appliqué à colorer chaque parcelle de sa hutte dans toutes les teintes qu’il connaissait. A l’aide de volontaires, il partit en quête de nouvelle teinte. Il chercha les plus éclatantes, celles qui auraient plus à la petite femme. Sa hutte devint la plus resplendissante du village.Une fois, il la regardait, debout devant le feu. Il s’imagina l’offrir à Alfajiri, il la vit sourire, et lui sauter au cou. Il savait qu’il aurait put être heureux avec elle. Les poings serrés, l’ours tourna le dos  son abri, se saisit d’une branche enflammée et la lança sur sa hutte coloré. Dedans le corps de sa belle dormait paisiblement. Les Gizawatus l’entourèrent, et chacun leur tour lancèrent un morceau du feu.
Les flammes séchèrent les larmes du colosse avant qu’elles n’atteignent son menton recouvert de barbe.
Le sorcier eut le même sort que la jeune femme, à part que personne ne prit le soin de décorer son dernier abri. Personne ne le pleura non plus. Uht savait qu’ils avaient tord de réagir ainsi, mais sa maîtrise de la langue était encore trop approximative pour leur expliquer. D’ailleurs certains détails de la nuit tragique lui échappaient. C’était la première fois qu’il voyait un possédé autant changé. Le sorcier n’avait pratiquement plus rien à voir avec son vivant. Ses doigts qui ressemblaient à des serres, la boule dans sa gorge : les hommes de son clan n’avaient pas réagit ainsi. D’ailleurs lui et les-siens n’avaient pas réussi à comprendre ce qui se passait avant que le Nari découvre l’Ombre. Avec Samiki, c’était visible dès le premier coup d’œil. La tête d’Uht était brumeuse. Trop d’évènement, trop d’un coup, ses pensées n’arrivaient pas à s’éclaircir. Il savait que quelque chose lui échappait. Mais quoi ?
Epuisé, il alla s’allonger. 

samedi 21 septembre 2013

Krabat

Titre: Krabat (Le maître des sorcier)

Année de réalisation: 2011

réalisateur: Marco Kreuzpaintner

casting: David Kross (Krabat), Daniel Brülh (Tonga), Robert Stadlober (Lyschko)

résumé: 
Le jeune Krabat travaille dans un moulin aux côtés de 11 apprentis. Mais un jour il se rend compte que d'étranges phénomènes arrivent et que les apprentis sont formés à la magie noire..

Mon avis:
D'abord pourquoi ce film? Parce que j'en avais marre des mauvais téléfilms allemand, parce que j'avais envie de dire STOP. Non les allemands n'ont pas que fait Derick et le Renard, ils ont aussi de très bons films, dont celui-ci. L'histoire est simple, un pauvre jeune homme dont la famille a été ravagé ou soit par la guerre, ou soit par la peste, se retrouve seule à mendier. Jusqu'au jour où; dans ses rêves, il est appelé à entrer en apprentissage chez un meunier pas comme les autres. Krabat apprendra bien vite que son maître n'est pas qu'un simple meunier mais un véritable sorcier. Pour Krabat, commence une lutte pour sortir de son apprentissage maudit.

Ce film est sublime, les effets spéciaux sont peut-être rudimentaires mais efficaces. L'histoire simple mais prenante. Les personnages attachants ou repoussants, voir les deux. Et, à la grande satisfaction de mon coeur de jouvencelle, une histoire d'amour où c'est la fille qui fait office de chevalier en armure ^^
Tout n'est pas révélé dans ce film, aux spectateurs de supposer ce que peut-être l'impensable.
Krabat, lui, est tellement naïf, au début... on peut le voir grandir à mesure que son apprentissage s'approfondit, que les mystères s'épaississent.

Une amie m'a dit qu'elle connaissait l'histoire, qu'elle avait déjà vu en animé. J'ai pu regarder des extraits mais jamais en son entier. Pourtant le peu que j'ai pu voir m'a époustouflé par les couleurs, les dessins sommaires, mais tellement crus, vrais, un hymne à la poésie. Aujourd'hui je me demande si le film est tiré du dessin animé ou si les deux sont l'écho d'une légende germanique.

Alors si j'ai un conseil à donner, arrêtez de croire que les allemands n'y connaissent rien en matière de film, regardez, savourez et si vous n'aimez pas, vous aurez le droit de me fouetter.

Bon visionnage

PS: j'ai oublié de dire, il y a des surprises dans ce film, je veux dire, des choses que je n'avais pas vu venir ^^

dimanche 8 septembre 2013

manger un dimanche

   C'est dimanche, on mange quoi ce soir? Voilà, en ce jour du seigneur, on n'a pas trop envie de passer des heures devant ses fourneaux. En plus, le week-end a été chargé. Repas de famille, soirée entre copains, notre estomac est déjà plein et a du mal à se remettre de tous ces excès. Alors quoi? On jeûne? Pourquoi faire ça alors que le réfrigérateur déborde de restes...
   Pour moi, grande feignasse, j'opte pour une omelette, ou comment finir les restes sans en avoir l'air.

On commence?
   Dans un saladier, casser trois ou quatre œufs (selon les goûts), battre vigoureusement jusqu'à en avoir mal au bras(oui je n'ai pas de robot). Y rajouter du lait et de la crème liquide, tout au pif, je rappelle qu'on est dimanche et qu'on ne se prend pas la tête. Saler et poivrer. Pour le fun, je rajoute une petite cuillère de moutarde, ça relève un peu le goût, ainsi qu'une persillade (en boîte supermarché^^). Et c'est là que ça devient marrant:

   On prend le rôti un peu trop cuit de mamie. On le coupe en petit dé et on le rajoute au mélange.
Les deux tomates qui commence à faire la tronche... hop, dedans.
Le paquet de gruyère râpé, le reste de pâte de ce midi et des champignons émincés.
Tout ça, c'est le contenu de mon frigo, après on peut faire la même avec du chèvre, poulet, lardon, pomme-de-terre... enfin ce que vous voulez quoi ^^

   Voilà, y a plus qu'à faire cuire. Alors comment cuire une omelette sans qu'elle ne brûle. Bien, pour ma part, je ne me sers pas d'une poêle mais d'une sauteuse où je verse huile et beurre (on est DIMANCHE!! au diable les régimes!). Avec une spatule en bois, j'essaye de bien proportionner la garniture. Je laisse mijoter à feu doux. Quand le dessous est doré, et bien vous avez le choix. Ou soit vous faites sauter l'omelette façon crêpe bretonne (à vos risque et péril) mais ne soyez pas surpris si vous vous retrouvez avec une espèce d'amas jaune sans forme, c'était à prévoir avec tout ce qu'on y a mis. Ou alors, vous changez de feu, prenez le plus petit, le microscopique, couvrez et attendez quelques minutes.

   Servez avec une salade verte ou des endives, dégustez, régalez-vous. Bon appétit ;)

dimanche 1 septembre 2013

28 allée des Ormeaux

Titre : 28 allée des Ormeaux

Auteur : Tiffany Schneuwly

Editeur : édition Nergäl

Nombre de pages : 153

Quatrième de couverture :
A 27 ans, il est grand temps pour Liam de prendre son envol. Lorsque le jeune homme se voit offrir une promotion qui l’enverra bien loin de la maison familiale, il n’hésite pas et se met en quête de son premier appartement.
Sise au « 28, allée des Ormeaux », sa nouvelle demeure lui paraît idéale. Jusqu’à ce qu’il se rende compte que ses voisins ont un sérieux penchant pour le suicide.
Est-ce une coïncidence ? Quel mystère plane sur le « 28, allée des Ormeaux »

A lire absolument si on aime :
-avoir peur
-une intrigue simple
-une lecture rapide

A éviter si on cherche :
-des personnages haut en couleur
-une écriture complexe
-une histoire originale


L'avis du critique:

Imaginez, il fait nuit, vous êtes sous votre couette moelleuse, le vent frappe à votre fenêtre et là vous chaussez vos supers lunettes auto-éclairantes (ouai la classe :p ) et vous ouvrez votre livre qui commence par un tragique accident, puis deux, puis trois, puis quatre, et tout ça, toujours à la même adresse.

Si l'intrigue n'est pas nouvelle, si elle a déjà maintes fois était exploitée, on suit l'histoire avec plaisir tant la plume de l'auteur est douce. Mêmes les scènes les plus gores (attention âmes sensibles s'abstenir) sont radoucies par la timidité à nous narrer l'horreur de la situation.
Pour les personnages, j'ai eu un coup de coeur pour la petite Marie, alors que le héros, Liam ne m'a pas convaincu, mais ce n'est pas grave, on n'a vraiment pas le temps de s'attarder sur un personnage, on doit comprendre le comment du pourquoi. Parce que même si on se doute de la fin, il reste des zones d'ombre qui s'éclairent au bon moment. 

Les points négatifs: Blaise, je ne comprends pas. Il enquête sur les accidents depuis 25ans mais il ne commence à comprendre qu'à l'arrivée de Liam et partage ses découvertes avec lui alors qu'il essaye de faire fuir tous les habitants de l'immeuble? Et le prix du livre est un p'tit peu excessif à mon goût.
Je récapépète: une histoire à lire la nuit, une intrigue simple mais efficace, une écriture douce... tout est là pour passer un bon moment.

Le petit plus du livre :
La Suisse!

La chambre