lundi 29 avril 2013

Nuit d'insomnie

Cette nuit, bien que dénuée de sommeil, fut très productive. J'étais dans une sorte de somnolence où mes pensées se sont amusées à solliciter mon imagination. 
Et donc j'ai passé la moitié de la nuit à fuir une tribu cannibale en compagnie de cowboys, et l'autre partie à tester la machine à remonter le temps du Dr Who. 

Du coup, pendant que Elora était chez l’orthophoniste, je me suis mise à gribouiller sur mon calepin. Voici ce qui en est sorti:

"contexte: Un détective (je n'ai pas trouvé de nom) dans le Lyon de la fin du XIXème siècle, résout des énigmes liées à une science occulte.

Un ennemi juré: Monseigneur Lenoir, prêtre aux mœurs peu catholiques.
 Deux assistantes: Melle Constance Lequéllec, la secrétaire personnelle du détective.
Intelligente, réservée et sophistiquée. Petite brune, maigrichonne, elle compense son manque de forme par un  sourire ravageur.
Melle Angélica de la Rocaille, dit Angie. Orpheline, elle fut élevée par le détective. Bien que de 20 ans sa benjamine, elle est très éprise de son bienfaiteur.
Elle maîtrise la savate boxe française ainsi que le maniement des armes à feu.
Rousse exubérante, elle aime le cuir, les glaces et voue un culte aux frères lumières.

Le détective:
Orphelin, ses parents sont morts dans une explosion. Il apprendra plus tard qu'il s'agissait de l'oeuvre de Lenoir.
Il est le stéréotype même du détective: renvoyé de la police pour fraude, il aime le vieux whisky, il porte toujours un vieux manteau et un feutre. Les femmes le regardent avec mépris et envie. "

Voilà pour l'instant, c'est plus un roman de gare que du steampunk, mais ça me fait rire, alors... XD

jeudi 25 avril 2013

Né poussière, retournera poussière... ou pas!


http://www.courrierinternational.com/article/2003/11/27/quand-les-macchabees-font-de-la-resistance

Voilà un article qui mérite le détour. Alors est-on sur le chemin des morts-vivant?
En tout cas? ça donne matière à réfléchir sur un nouveau texte.

L'Arbre-Miroir


Titre : L'Arbre-Miroir

Auteur : Christian Léourier

Editeur :
Voy'[el]


Nombre de pages : 195
roman jeunesse

Quatrième de couverture :

Gwyzh, planète colonisée par les humains, abrite aussi un peuple mystérieux. Les Gwyddenir vivotent en marge des grand domaines comme Lann Faor, dont le jeune Dan ap Arth héritera plus tôt qu’il ne le croit. Le peuple gwydden cache toutefois un secret et il appartient à Dan de le découvrir. Et puis, il y a la troublante Gwentmaid aux yeux de chat qui hante les pensées du jeune home et pourrait bien lui ouvrir les portes d’un avenir insoupçonné
A lire absolument si on aime :
-les mondes inconnus
-le pouvoir de l'esprit
-les conquêtes

A éviter si on cherche :
-un roman complexe
-une histoire d'amour à l'eau de rose

L'avis du critique :
Je vais commencer par la petite histoire: Il y a quelques années de ça, une maman trouve ce livre et l'achète pour sa fille. La couverture lui plaisait. Bingo, la petite fille a adoré le lire, et elle en garda un souvenir intarissable. La petite fille grandit et devient membre actif (peut-être même la tête pensante) d'une maison d'édition. Elle retrouve l'auteur et le fait rééditer. Magique n'est-ce pas!

Et bien on garde cette idée en tête et on ouvre ce livre. Au bout de quelques lignes on comprend pourquoi un tel univers a pu plaire à une enfant. Une planète inconnu, fraîchement colonisé, où les indigènes sont repoussés, traités avec indifférence. Un monde où l'esprit des premiers colons d'Amérique se mêlent aux technologies futures tels que les aéroglisseurs, les grenades vitrifiantes ou pistolet laser. 

Ce livre est une remise en question de la nature même de l'homme: cette soif de conquête s'arrêtera-t-elle un jour?

Mais il nous livre aussi un message à travers Dan: qu'importe ce qu'ont pu faire nos pères, nous ne sommes pas eux et nous pouvons choisir de ne pas répéter leurs erreurs.
Quant aux Gwyddenirs... méfions-nous de l'eau qui dort.

Le petit plus du livre :
Kur, le bleidd de Dan, une monture fidèle mais qui reste libre.

lundi 22 avril 2013

Hansel et gretel façon anticipation

Mine de rien, hier soir j'ai gratté trois pages, à croire que la muse de l'Illiane est venue me rendre visite :D
Allez, je vous offre le début de l'idée:

Dans un monde où le clonage est à la fois craint et apprécié, où la reproduction, le mariage sont contrôlés par un service "des bonnes mœurs", un clone sort d'une usine, à moitié humain, moitié Azurténiens.
Cette être à la peau bleue, aux pupilles fendues est pucé comme tous ceux de son espèce. Mais contrairement à eux, une tâche de naissance le rend unique. Une tâche sombre, informe, une éclaboussure sur sa peau parfaite, signe d'une erreur technique.
Son matricule: HAN 786, mais ses maîtres le nomme Hansept.
Dans la famille où il officie, l'aînée des trois filles, Gretchel est perdue dans ses rêves d'ado. Elle continue à rêver au prince charmant alors que son père vient la voir, le soir quand tout le monde dort.
Malgré leurs différences, Hansept se sent attiré par la jeune fille et décide de la libérer de son calvaire. Il la kidnappe et l'entraîne dans une fugue dont il n'a pas le contrôle.
Poursuivis par les "bonnes sœurs", agents au service des bonnes mœurs, les deux jeunes gens arrivent dans une citée marchande gérée par les Azuténiens.
Hansept et Gretchel y sont accueilli par le maire en personne, Mme Witchgood qui leur promet le gîte et le couvert...

Hihi, je sens que je l'aime bien cette histoire.
Bon la fin est écrite aussi mais je n'ai pas voulu spoiler.
Il y a plus qu'à étoffer, ranger et organiser... écrire un syno de travail et... finir tout ce que j'ai à faire avant :'(


dimanche 21 avril 2013

Micmacs à tire-larigot

réalisateur: Jean-Pierre Jeunet

année de sortie: 2008

avec: Danny Boon, André Dussolier, Dominique Pinon, Yollande Moreau, Jean-Pierre Marielle, Nicolas Marié, Julie Ferrier, Omar Sy

genre: Comédie

résumé:
Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger.
mon avis:Ce soir, c'était sur France 2, alors pour tous ceux qui ont préféré regarder Iron Man 2 sur TF1 (dont le seul intérêt de ce film est de découvrir les premiers Avengers) je leur dis "bouhouhou" quel mauvais choix!!
Comme toujours avec JP. Jeunet, on retrouve un univers à part, teinté de vert, jaune, rouge (non non pas la Jamaïque :p ), ce film est rempli de clic et clac, de cric et crac, d'orgue de barbarie, d'une mécanique bien huilée qui nous enchante comme une boîte à musique. 
L'intrigue peut paraître simple, un clodo face à deux grands industriels d'armement, David contre Goliath. Mais Bazil n'a pas de fronde, il a une équipe bien soudée dont chaque perso a un talent spécifique. L'un collectionne les expressions populaires, l'autre a un compas dans l'oeil, celui-là est un as des automates ou alors celle-ci une contorsionniste. 
Un scénario qui s'emboîte comme des rouages bien pensés et qui nous mène par le bout du nez jusqu'à la fin. Que l'on se le dise, dès le début on sait que tout est bien qui finit bien... mais comment? 

Donc si vous l'avez loupé ce soir, conseil d'amie: ne faites pas la même erreur la prochaine fois.

jeudi 18 avril 2013

Les Misérables

Que dire de ce film????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
Le livres je ne l'ai jamais lu, c'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Mais que voulez-vous, je préfère Zola :s
De l'histoire je connaissais ce que tout le monde connait:
*Jean Valjean (quel nom stupide :p ) se fait arrêter pour le vol d'un pain
*au bagne, il se fait remarquer pour avoir sauvé un autre prisonnier coincé sous un rocher (ba oui soulever un rocher n'est pas donné à tout le monde)
*il s'évade
*devient maire: Monsieur Madeleine (encore un nom stupide)
*assiste impuissant à la mort de Fantine
*recueille la fille de Fantine,Cosette, jusque là entretenue par les rhoo très méchants Taverniers
*Va se cacher loin de Javert, le méchant commissaire qui est après lui
*Cosette tombe amoureuse de Marius, Marius de Cosette
*Gavroche meurt sur les barricades
*Tout  est bien qui finit bien (au moins pour Cosette)

Est-ce que le film respecte l'ordre... Oui. Est-ce que l'on ressent la misère, la passion est tout ce qui fait une oeuvre de Hugo une oeuvre de Hugo? Moins sûre là.
Je ne vais pas faire la liste de ce qui ne me plaît pas dans ce film, ni de ce qui me plaît. Je vais essayer de faire un condenser des deux.

La bonne surprise fut sans conteste Fantine joué par Anne Hathaway
avec  elle, oubliez les princesse de Disney, les contes de fée et tous les films qu'elle a pu faire depuis. On retrouve une femme, une vraie qui se donne corps et âme pour son enfant. 
En ce qui concerne Jean Valjean/ Mr Madeleine joué par Hugh Jackman... comment dire... les griffes lui allaient mieux, c'est dire!! Non mais là je suis méchante parce qu'il est pas si mal dans ce rôle.
En fait, ce que je reproche vraiment à ce film est, outre sa longueur, c'est le thème musicale. Cet aire qui revient trop souvent, beaucoup trop souvent. Pourtant j'ai l'habitude des comédies musicales, je suis une inconditionnelle. Mais là j'ai eu l'impression que pendant une heure on me passait la même chanson en boucle. 
Non je n'approuve pas les critiques de certains qui se plaignent que même les dialogues sont chantés, ceux là ne savent pas ce qu'est une comédie musicale. Mais j'aime quand ce genre de spectacle me surprend à chaque morceau, ici ce n'était pas le cas. J'étais dans un perpétuel réagencement d'un même morceau, du coup j'ai vu passé les deux heures trente avec une longueur infinie.

En conclusion, si vous aimez les comédies musicales, vous pourriez avoir de bonnes surprises. Pour ceux qui ont trouvé Sweeney Todd trop long et ennuyeux, fuyez ce film n'est pas pour vous. 

Est-ce que Hugo se retourne dans sa tombe? Je ne pense pas, parce qu'après avoir vu ce film; bien que je l'ai trouvé moyen, j'ai envie d'aller lire Les Misérables, au moins pour faire une vraie comparaison.


virus mortel



Une idée me vient, je ne sais pas où la noter alors je viens ici. L'histoire est un peu banale, notre monde est victime d'une pandémie sans conséquence...

Voici les premiers mots qui me viennent

JOUR 1:
Bélinda tentait tant bien que mal de se rougir les ongles. Je la regardais déborder, bâcler le travaille. Elle était complètement faite, incapable de la moindre précision. D'un geste irrité, je lui pris son flacon coagulé et l'enfonçais au fond de mon sac. À la place, j'en sortis une bouteille de dissolvant et un morceau de coton.
« Hé ! s'offusqua-t-elle ? Qu'est-ce que tu fais ?
—Je répare les dégâts ! Laisse-toi faire ! »
Consciencieusement, je nettoyai ses ongles peinturlurés, puis je sortis mon propre verni. Un à un, je rougis ses ongles avec patience. 
« Merci, me dit-elle d'une voix pâteuse. Dans mon état, je ne sais pas ce que ça aurait donné.
—Une oeuvre de Picasso » me moquai-je.
Bélinda partit dans un grand éclat de rire contagieux. Je l'accompagnai de bon cœur avant de retourner à ma tâche. 
« Où sont les gars ? demanda-t-elle.
—Parti se promener dans la forêt. Ils veulent mettre à l'épreuve leur courage.
—Hein ? »
Je levai le regard sur mon amie. D'ordinaire, elle était si pointilleuse sur la grammaire, certains l'avaient même surnommée la SS de la grammaire... Étrange comme l'alcool pouvait changer une personne.  
« Il y a une légende qui dit que le bois est hanté, lui répondis-je tout de même. Ils sont allés chasser les fantômes.
—Sérieux ? Il y a des fantômes ici ? »
Pourquoi ce ton si paniqué ? Elle, la première de sa classe en section scientifique devrait savoir que ce ne sont que des légendes ! L’alcool ? Peut-être... toujours !
« Non, la rassurai-je, ce ne sont que des histoires ! »
Ce que je ne savais pas à ce moment-là était que les gars avaient bien trouvé quelque chose. Pas un fantôme, non, ça, c'est pour faire peur aux boys scouts, mais autre chose qui allait transformer ma vie, changer le monde. 


Donc voilà pas de fantôme, pas de monde parallèle (pour une fois :D), mais une histoire de virus. Pas de mort vivant, juste une hécatombe écrit à la première personne qui se déroulerait sur 30 jours soit 30 chapitres. Alors ça vous plaît ? (Attention une non-réponse équivaudra à un « non », alors dites tout de suite ce que vous en pensez.)

mardi 16 avril 2013

La Pucelle et le Démon

Titre: La Pucelle et le Démon

Auteur: Bénédict Taffin

Éditeur: Asgard Edition

Nombre de pages: 314

Quatrième de couverture:
Le mercenaire Sidoine de Valzan est chargé d'escorter la prophétesse Jehanne.
La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume. Mais à son arrivée, Sidoine découvre qu'elle a été assassinée par des démons. Il lui faut absolument trouver une femme pour sauver le royaume, mais qui? Il ne connaît personne en ces terres étrangères.
Personne, hormis la prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente: Oriane.
Oriane... Jeanne... qui verra la différence?

Mon avis:
Une jeune pucelle qui entend des voix et qui prétend pouvoir sauver son pays envahi par son voisin, ça vous rappel quelque chose ? C'est le but. Mais que se serait-il passé si notre Jeanne nationale était morte avant d'avoir combattu pour la France ?
Que se serait-il passé si on avait mis le sort de notre pays dans les mains d'un mercenaire bourru et possédé d'un démon ? D'après vous ?
Oh et puis zut... pour Sidoine une femme est une femme, alors pucelle ou catin, quelle différence ?

Ce livre j'ai du mal à en parler. Il est passionnant dans le sens où malgré le côté fantastique de l'histoire, Bénédict Taffin a gardé les grandes phases de la vie de Jeanne d'Arc pour les faire coller à son imaginaire.
Il est irritant dans le sens où les personnages sont bruts, taillés à coup de bâtarde. La dureté de l'époque n'épargne pas ces gens au destin sombre.
Un exemple, malgré sa brutalité, malgré son côté sombre, malgré le fait qu'il soit un personnage que JE qualifierai de répugnant (ba oui, moi, il y a deux ou trois trucs que je ne lui pardonne pas), je me suis attachée à Sidoine et me suis mise à espérer que ça se finisse bien pour lui.

Quant à Oriane... courageuse, complexe, amoureuse, passionnée, effrontée, mais surtout prête à « bouter les Azuléens hors de Falatie »

Ne vous trompez pas, si vous n'apprendrez rien sur notre Histoire, vous partirez par contre pour une grande aventure.

Une dernière chose, si j'ai acheté ce livre c'est parce que j'ai rencontré l'auteur à Zone Franche et qu'après quelques blagues potaches, de gloussements idiots à propos d'une pucelle peu vertueuse, Bénédict Taffin a fini par me convaincre qu'il me fallait ce livre. Bénédicte est une personne fraîche au sourire bon enfant et ça se ressent dans son écriture. Fluide, sans chichi ni ornement superflu, les mots coulent tout seul pour notre plus grand plaisir. Et malgré le sujet complexe, les complots de cours et les stratégies de guerre, pas une fois je ne me suis pris la tête à me demander qui faisait quoi. Tout était limpide.

Une bonne surprise donc que ce livre, je ne le conseillerai jamais assez.

À lire absolument si on aime :
*les aventures épiques
*la fantasy historique
*des démons voraces
*de la magie subtile, mais présente

À éviter si on cherche :
*une histoire d'amour simple
*des personnages insipides
*une vérité historique

Le petit plus du livre :
Chaque début de chapitre commence par un petit passage de la vie de la véritable Jeanne, façon troubadour. Et puis la couverture... si douce que c'est un plaisir d'avoir le livre en main.

vendredi 5 avril 2013

Men In Black... the third s'il vous plaît


Que dire de ce film que tout le monde connaît ? Enfin on sait tous de quoi il en retourne.
Un petit récapitulatif vite fait ?
James est engagé par l'agent K pour devenir un men in black. C'est-à-dire qu'il devient un agent extra, hypra secret. Il est chargé des relations extraterrestres avec la terre.
Après deux films où dans l'un on découvre des E.T. extra (j'avais 14 ans, j'ai trouvé ce film génial). Après avoir laissé K sur l e carreau, l'avoir sorti de sa retraite, voilà qu'on cherche à le sauver... dans le passé.
Et là est tout le problème : les voyages temporels. Comment faire pour exploiter le sujet sans tomber dans les paradoxes temporels ? Et bien, les scénaristes s'en sortent plutôt bien (à par 2 kouak).
D'abord, ils trouvent des explications à la tord moi le nœud  mais au vu du film (eh bien oui, on ne s’attend pas à avoir une véritable révélation quand on paye son ticket pour ce genre de film, on y va pour le fun) ces explications passent avec un grand sourire (genre le coup du chocolat au lait). Il y a des bonnes trouvailles : « pour faire un saut dans le temps, il faut sauter ! » (Ça, j'adore). Mais il y a aussi des incohérences. Par exemple :
*comment se fait-il quel mec qui « vend » la machine à remonter le temps se souvient qu'il a vendu sa machine alors que le méchant n'a pas de raison de revenir lui acheter vu qu'il a tué celui pour qui il voulait remonter le temps ? (vous avez compris ? Non ? Pas grave, vous comprendrez si vous regardez le film)
*ATTENTION GROS SPOILER: Comment le méchant peut se sauver de la prison, K disparaître, J remonter le temps vu qu'à la fin K tue le méchant au lieu de le mettre en prison ?
*Enfin, si on prend les trois films, l'histoire ne tient pas vu qu'à la fin du 1 K part à la retraite. Mais s'il savait que toute l'histoire du 3 allait arriver, il savait aussi que sa retraite serait interrompue, donc à quoi bon prendre sa retraite ?
(tiens ça me fait rappeler une grosse incohérence dans les films de la fée clochette, bon je ferais peut-être une fiche pour ce dessin animé :P )

Il y a pourtant du bon dans ce film, il y a même une bonne réflexion à se faire sur notre propre existence. Je parle pour l'Archanien, le mec qui voit tous les futurs alternatifs,
par exemple: si ma mère n'avait pas aimé Marcel Pagnol, est-ce que je me serais appelée Fanny ? Est-ce que j'aurais lu tous les Pagnol en CM2? Aurais-je eu le goût de l'écriture ? Serais-je entrain d'écrire ce message sur ce blog ?
Un enchaînement de petites choses font que l'on est ce que l'ont est, et que l'on vit dans le monde où l'on vit. Posez-vous la question: et si ?

jeudi 4 avril 2013

Au-delà de nos Rêves

Titre : Au-delà de nos Rêves

Auteur: Richard Matheson


Éditeur: J'ai Lu (épuisé), Flammarion (épuisé) Tor Book pour la version originale


Nombre de pages: 318


Quatrième de couverture:

Quand Chris meurt dans un accident de la route, il ne disparaît pas vraiment.Ce jour-là, un monde inconnu s'ouvre à lui, où le corps est léger, où l'on communique par la pensée pure. Une seconde vie commence.
Mais Chris veut à tout prix retrouver Ann, son amour. Et tente par tous les moyens de rentrer en contact avec elle. Malheureusement, Ann reste insensible, convaincue qu'il n'existe pas de vie après la mort, convaincue que Chris n'est plus là. Au point que même après s'être donné la mort, elle demeure séparée de son mari. 
Orphée moderne, Chris va alors partir "au-delà de nos rêves" pour retrouver son Eurycide...

Mon avis:


Je connaissais le film, avec Robin Williams et Cuba Gooding Jr. et qui avait reçu un Oscar en 1999 pour les effets spéciaux visuels (qui ne se souvient pas de la fameuse scène ou Chris atterrit dans un paysage fait de peinture ?). Mais bien que très semblables, le livre et le film se dissocient aussi en beaucoup de choses.
Assez parlé du film, parlons du livre. 
Il n'est pas simple de parler de la mort sans tomber dans le pathos. Aussi c'est avec bonheur que l'on découvre un livre tout en finesse, qui traverse les doutes, les peurs et les colères et les joies d'un homme à travers sa mort. Richard Matheson nous offre une palette colorée et touchante de tous les sentiments humains. Chris n'est pas seulement un homme décédé prématurément, il n'est pas seulement un père, il est une « âme sœur » qui parcourt toutes les strates de l'enfer pour retrouver sa moitié. 
Enfin l'auteur nous offre quelque chose d'inestimable, le courage d'affronter notre plus grande peur : la mort. Il donne de l'ESPOIR.

À lire absolument si on aime :
*les histoires d'amour
*les aventures extra-sensorielles
*le rêve
*la vie après la mort

À éviter si on recherche :
*une histoire terre à terre
*de l'action
*des créatures féériques 

Le petit plus du livre :
Katie et Ginger, les chiennes de Chris et Ann, fidèles même après la mort.


mercredi 3 avril 2013

Le Nano GO GO GO




Alors voilà, j'ai replongé. Bon, faut dire que pour rattraper un retard il n’y a pas mieux comme motivation!
Donc ce mois d'avril sera consacré à l'Ombre des Hommes, je dois écrire 31 000 mots pour combler deux semaines de nouvellite.
Pour l'instant, je suis dans les temps, pas en retard, ni en avance, j'avance en suivant le tableur du Nanowrimo (soit 1000/jour)
ça me fait tout drôle parce que je mettais lancé dans l'aventure de l'Ombre des Hommes avec le Nano 2012, et là je le termine (mais je rêve hein, il ne sera pas fini avant juillet) avec le campNano 2013.

Bon, je reviendrai très vite pour donner plus d'explications et faire part de mes avancées.
Mais sachez qu'aujourd'hui je suis à 29k de mots pour le roman entier, il me reste donc 60k à écrire :s, que si tout ce passe bien, à la fin du nano il m'en restera 30 (YATA)

pour finir, je mets un extrait vite fait de ce que j'ai écrit aujourd'hui ^^, (attention, c'est un peu olé olé ^^)



Le sunia étendait ses doux rayons sur le camp. Une agitation peu habituelle s’était emparée des Travlia depuis le discours de Tisha, leur Guri. Le visage de Yerhin s’illumina à cette pensée. Le Guri !
Tisha resserra sa main autour des doigts de la jeune femme. Elle ne savait pas où il l’emmenait. Il était venu la chercher et avait demandé à être suivi sans poser la moindre question. Ils marchèrent sans s’arrêter jusqu’à atteindre un bosquet isolé. Yerhin avisa un arbre dépourvu de feuille. Ses branches formaient un entrelacs de bras charnus. Ils s’assirent tous deux sur un tapis de mousse humide.
Tisha était impassible, muet. Yerhin se sentit tout à coup intimidée. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle se retrouvait seule avec l’homme. Ils avaient plus d’une fois partagé la même couche. Pourquoi cette soudaine peur ?
« Yerhin, commença-t-il. Ton geste est magnifique, mais j’aimerai autant que tu te rétractes. »
La jeune femme se crispa. Ses lèvres se pincèrent de chagrin.
« Pourquoi ? s’étrangla-t-elle. C’est un grand honneur pour moi de servir ma tribu. Si tu me le refuses…
—Je ne le ferais pas, je voudrais seulement que tu reviennes sur ta parole.
—Pour qui passerai-je aux yeux des autres ? Ils n’auront plus aucun respect pour moi » Sa voix se cassa. « Jamais plus un homme ne me voudra pour compagne. »
Tisha pâlit.
« Et moi ? gémit-il.
—Quoi ?
—Est-ce que je ne compte pas pour toi ? »
Il lui prit son visage entre ses mains, posa ses lèvres délicatement sur celles de la jeune femme. Quand il s’éloigna, Yerhin fut submergée par la douceur du regard de Tisha. Elle se perdit dans ses yeux bruns, noyée par un sentiment nouveau, une terrible douleur de plaisir. L’euphorie la transporta, très vite remplacé par la peur de le perdre.
« Yerhin, murmura-t-il, si tu le veux tu seras ma compagne. Et personne ne pourra jamais dire du mal de la Guriah.
—Mais moi je me ferai honte, rétorqua-t-elle les larmes aux yeux.
—Je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas que l’on soit séparé. »
Ce n’était pas une demande, ni une supplique, mais un constat qui faillit avoir raison de la détermination de la jeune femme.
Ils se connaissaient depuis l’enfance. Plus âgé d’une dizaine de grandes marches, Tisha n’avait jamais prêté réellement attention à Yerhin, ni elle de son côté. Elle l’avait toujours vu derrière le Nari du moment. Puis il avait pris sa place et il était devenu inaccessible. Mais depuis cette première moonia partagée, elle ne s’imaginait plus passer un seul instant ailleurs qu’à ses côtés.
Elle se blottit dans ses bras, caressa son bras recouvert de longs poils noirs. Elle s’amusa à les tortiller autour de son index.
« Je ne veux pas partir non plus, souffla-t-elle, mais comme tu ne peux pas y aller, je dois te remplacer. Ainsi ceux qui resteront sauront que tu ressens le même vide qu’eux. »
Tisha enfouit son visage dans ses cheveux. Ses mains se promenèrent le long du corps de la jeune femme.
Ses mains s’attardèrent sur les formes généreuses de ses hanches. Yerhin répondit à ses caresses par un ronronnement. Les doigts du Guri soulevèrent la peau de bison qui la protégeait du froid. La chaleur significative du désir s’empara du bas ventre de Yerhin. Tisha lui fit face, lui encercla la taille de ses bras élancés. Il la souleva de terre et sans ménagement la cloua à l’arbre endormi. La Guriah sentit la sève couler dans l’arbre. Elle vibra sous chaque pulsation de vie se répandre en lui, nourrissant les bourgeons en sommeil. Yerhin bascula ses hanches au rythme du cœur de l’arbre, s’accordant avec les va-et-vient des branches secouées par le vent. Tisha laissa toute son énergie s’enfuir de son corps pour aller nourrir les espoirs de sa compagne. Il s’écroula sur la jeune femme qui le retint par la taille. Leurs cœurs cognaient à l’unisson dans leurs poitrines, un sourire de ravissement illuminait leurs visages. Leurs bouches se lièrent en une étreinte gourmande. 

lundi 1 avril 2013

Yellowtown; avancée


Voilà, ce soir j'ai fini le premier jet de ma nouvelle. Elle fait un peu plus de 60 000 sec, donc je vais devoir trancher dans le lard, tailler, arrondir les angles. Il y a pas moins de 196 verbes ternes, 50 répétitions (parce que j'en ai déjà corrigé une bonne centaine!) et deux nuits de sommeil à rattraper.

Mais bon, je la laisse un peu reposer, demain je l'amène à Didine pour qu'elle fasse les premières critiques et qui sait, elle va pouvoir me dire ce que je peux enlever. Le mieux serait que je descende sous les 50k sec. Mais déjà 55k seraient pas mal ^^

Bon de toute façon je ne pourrais pas la retravailler avant mai, parce que à partir de... maintenant, c'est le mois NanoWrimo. Alors go pour L'Ombre des Hommes, et dodo Yellowtown.

Ah, au fait, pour info, Le Secret de Yellowtown a été renommé La Lune des Illusions.

Voilà, bonne nuit, moi je suis crevée... Biz

La chambre